vendredi 21 mars 2025

Cours ASS712B / Autisme, DI: comprendre l’expérience d’apprentissage



 A l'hiver 2025, je donne un cours que j'ai intitulé :  

Autisme, différence intellectuelle : la parole des personnes concernées sur leurs parcours de formation et d’apprentissage

Cours donné en collaboration avec des personnes ayant reçu un diagnostic de DI ou d’autisme

 

Un cours plein d'I.A.  : 

Intelligence Accessible

Interactions Authentiques

Imagination Artistique

Inclusif Au bout' !

Public visé :

Il s'agit d'un cours donnant l'occasion d'une rencontre de partage des savoirs entre personnes étudiantes de 2ème cycle en EFS - essentiellement du programme d'attache 3170 - et des personnes ayant reçu un diagnostic de déficience intellectuelle et/ou d'autisme,. Ces personnes, actives au sein d'un organisme communautaire où elles pratiquent les arts, sont dénommées "personnes expertes" dans le texte eu égard à leur expérience de vie et à leur participation à un processus d'élaboration des connaissances qu'elles seront amenées à partager avec les personnes étudiantes lors des séances de ce cours.

Objectifs :

Le cours vise donc à favoriser la connaissance et la compréhension des parcours de formation et d'apprentissage des personnes expertes à travers leurs expériences et leurs attentes afin d'y repérer ce qui serait propre à enrichir et améliorer l'offre éducative concernant ces publics aussi bien en milieu scolaire que tout au long de la vie, et ce, dans une perspective inclusive.

 Se fondant sur un objectif de développement de l'agentivité des personnes minorisées, il vise aussi à permettre aux personnes expertes d'acquérir des compétences en intervention de formation afin d'améliorer leur capacité à communiquer leur expertise (en référence la perspective d'éducation inclusive à l'UQAM)

Modalités :

Le cours de 45 heures comporte :

  • 7 séances de rencontres entre le groupe des étudiantes et un groupe de personnes expertes (usagentes voir : Heijboer, Claire. « L’expertise usagère ». Esprit, no 7 (17 juillet 2020): 12528.)
  • 7 séances séparées de préparation pour chacun des deux groupes
  • 1 colloque final ouvert au public

 Contenu et dispositif pédagogique :

Chaque thème sera abordé sous les angles suivants : parcours d’apprentissages, intérêts, usages et pratiques actuelles

 Voici quelques thèmes possibles :

  • Éducation générale (scolaire, familiale et communautaire)
  • Littératie
  • Culture scientifique et mathématique
  • Citoyenneté et participation sociale
  • Arts et culture
  • Prendre soin de soi, santé physique et mentale
  • Savoirs faire pour le quotidien
  • Se bâtir un réseau social - savoir être en société

 Sur chaque thème, il y a deux séances :

  • Une première séance est consacrée
    • Par le groupe étudiant, à la préparation sur chaque thème d'un matériel didactique accessible comportant des éléments tirés de recueils de données, de la littérature scientifique, de questionnements, de partages d'expériences, etc.
    • Par le groupe expert, à la préparation de matériel didactique pour présenter les informations qu'il estime pertinentes sur le thème, basées sur l'expérience vécue par elles-mêmes ou les personnes vivant dans leur condition.
  • La seconde séance est une rencontre du groupe étudiant avec le groupe des personnes expertes. Chaque groupe présente les points essentiels de sa préparation sous une forme accessible et respectueuse. Un échange direct s'en suit. Puis, une synthèse est réalisée sous une forme finalisée (présentation ppt, affiche, blog, vidéo … ou autre, au choix). Cette synthèse est réalisée de manière inclusive : tous les éléments doivent faire l'objet d'un consensus. Leur formulation est accessible à tous.

 Budget :

Une rémunération est prévue pour les personnes expertes sur la base de ce qui est habituellement versé par l’organisme lorsque ses participants réalisent une activité de travail.

 

VOIR SUR LE SITE DE L'UQAM : https://etudier.uqam.ca/programme?code=3170#bloc_cours

PENSEZ A LA FORMULE ETUDIANTS LIBRES et AUDITEURS : https://etudier.uqam.ca/etudiants-libres/etudiants-libres-auditeurs-0  

Le plan de cours officiel : https://docs.google.com/document/d/1Bora8Vmp7UiG8ZiF1nU16jlC6XI_0YD4/edit?usp=sharing&ouid=117230271648326503904&rtpof=true&sd=true 

mardi 18 mars 2025

Cours ASS712B à l'écomusée du fier monde dans le cadre de D'un oeil différent

Une séance du cours ASS712B à l'écomusée du fier monde dans le cadre de l'exposition D'un oeil différent, pour parler d'art, et plus précisément : "Se développer comme artiste". Les personnes expertes et les étudiantes ont discuté avec le public sur la base des questions présentées dans le document suivant : 


Pour écouter le dialogue, c'est ici : CLIC !

jeudi 27 février 2025

26 et 27 février 2025 : DOD à l'UQAM

Après avoir participé le 12 février à un cours de la professeure Anne Deslauriers en enseignement des arts, DOD est revenu à l'UQAM pour présenter l'exposition-événement à la communauté uqamienne en avant-première. 

Les personnes étudiantes de ce cours sont venues nous prêter main forte avec une belle idée de création collective à laquelle des enfants d'une école du quartier ont été  associés. Beaucoup de belles rencontres et de créativité partagée avec les artistes des organismes partenaires de DOD. C'est aussi une belle occasion pour le cinéaste Helgi Piccinin de capter des images pour le film documentaire sur DOD qu'il prépare. (projet à suivre !)

vendredi 7 février 2025

7 février 2025 : Rencontre conjointe du REPAQ à l'école alternative Jonathan

Lors de cette rencontre conjointe du Réseau des Ecoles Publiques Alternatives du Québec, on a célébré les 50 ans de l'école Jonathan. 

A cette occasion, un podcast auquel j'ai eu le plaisir de participer aux côtés du porte-parole du REPAQ, Pierre Chénier a été enregistré par un duo dynamique de parents. En voici la présentation sur Spotify : 

"Dans ce deuxième épisode enregistré lors de la journée RÉPAQ du 7 février 2025, Philippe et Olivier reçoivent Pierre Chénier, porte-parole du RÉPAQ (Réseau des Écoles Alternatives Publiques du Québec). Ils discutent de la création du réseau, de l'intégration des enseignants et parents, et de la mise en place des conditions de réussite.

La conversation aborde également les défis de l'éducation publique en général, y compris les problèmes de pénurie de personnel, la démission des jeunes enseignants, et le manque de ressources. Est-ce que les écoles alternatives font face aux mêmes problèmes? Est-ce que ces modèles pourraient offrir des pistes de solution? Est-ce que les décideurs du monde de l'éducation sont à l'écoute? Les membres du réseau scolaire alternatif devraient-ils se transformer en missionnaire pour propager leur vision qui semble avoir la curieuse tendance de rendre les gens qui y évoluent plus heureux? Nous n'avons pas toutes les réponses à ces questions, mais ce fut très agréable d'en discuter avec le publique qui était présent.

00:00 Introduction et Présentation des Invités

01:48 Historique et Mission du Réseau des Écoles Alternatives

06:47 Défis Actuels de l'École Publique et Comparaison avec l'École Alternative

10:51 Ressources et Soutien dans les Écoles Alternatives

15:35 Modèle d'Éducation et Pédagogie Alternative

24:51 Relations avec le Gouvernement et Financement

32:15 Des écoles secondaire alternatives

37:42 Conclusion et Réflexions Finales"

 

mardi 7 janvier 2025

Article publié : "L’éducation inclusive en dépit de la pandémie. Que retenir pour l’avenir de l’enseignement des arts ?"


Mona Trudel
Professeure associée, Université du Québec à Montréal

Jean Horvais Professeur, Université du Québec à Montréal

Hélène Duval Professeure associée, Université du Québec à Montréal

Laurence Sylvestre Professeure, Université du Québec à Montréal 

Avec la collaboration de Sylvie Trudelle Agente de recherche, Université du Québec à Montréal Sophie Levasseur Assistante de recherche, Université du Québec à Montréal

Résumé

L’article présente les résultats d’une recherche qualitative partenariale de type exploratoire menée en 2020-2022 avec 16 enseignantes et enseignants spécialistes des quatre disciplines artistiques (art dramatique, arts plastiques, danse et musique) enseignées dans les écoles du Québec. L’objectif était de développer de nouveaux savoirs issus de pratiques pédagogiques relatives à l’éducation inclusive en enseignement des arts, aux niveaux primaire et secondaire, en temps de pandémie. L’étude impliquait une équipe multidisciplinaire de recherche de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) comme partenaire, ainsi que des conseillères et conseillers pédagogiques. Les méthodes d’entretiens individuels et de sous-groupes ainsi que l’analyse de six projets artistiques révèlent les obstacles rencontrés, mais aussi les opportunités créatives qui ont permis de les contourner. Les résultats mettent en lumière de quelle manière la perspective de l’éducation inclusive a été prise en compte et comment elle peut constituer un levier pour enrichir les pratiques d’enseignement des arts au-delà du contexte pandémique.

Diffusion numérique : 7 janvier 2025

URI
https://id-erudit-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/iderudit/1115322ar adresse copiéeune erreur s'est produite
DOI
https://doi-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/10.7202/1115322ar

mercredi 1 janvier 2025

1er janvier 2025 : Félix Turlupin fait de la sociologie dystopique

De son vaisseau lancé dans le futur, mon facétieux correspondant occasionnel jette un regard rétrospectif sur notre société. Voici un extrait de son dernier envoi. 

C'est vrai que... vu de même...🤯 🤔 😵‍💫  🧐... mais bon... ne le répétez pas !

"On avait embauché ces enfants sur la base de leurs compétences rares et particulières. Pour mieux souligner leur qualité, ils avaient été affectés à des classes spéciales, dites « d’adaptation scolaire » car on comptait sur leurs compétences exceptionnelles pour ordonner le travail d’un nombre considérable d’adultes impropres à tout autre emploi en raison de leur inaptitude à se laisser gouverner par une grande quantité d’enfants dociles et véloces dans l’apprentissage. Le repérage des enfants extraordinaires était réalisé le plus précocement possible. Il s’agissait de n’en laisser perdre aucun tant leur précieuse rareté en faisait l’inestimable prix. A cette fin, des spécialistes avaient élaboré des tests extrêmement sophistiqués pour en assurer la détection. Ils administraient ces tests avec diligence sur la plus large population infantile possible. Ces spécialistes étaient recrutés sur la base d’une docte ignorance qui ne leur laissait pas de repos au sujet des raisons pour lesquelles ceux qu’ils étaient chargés de rechercher semblaient si extraordinaires. Ainsi, ils ne se lassaient pas de supputer et d’élaborer des tests de sélection des meilleurs éléments et de proposer pour les éduquer une diversité foisonnante de méthodes dont la mystagogie mystifiait toujours plus un public avide de science. Vint un temps où grâce à ces spécialistes on parvint à embaucher 20% environ de la population enfantine pour assurer du travail à 30% de la population enseignante.
Ces enfants particulièrement doués pour organiser le travail d’adultes qui sans eux auraient sombré dans le désœuvrement le plus fâcheux opéraient sans l’apparence d’aucune concertation préalable - encore que cette affirmation puisse être discutée - et avaient ainsi ordonné que fut mise à leur service différentes catégories de personnel. Leurs parents, bien que bénévoles, étaient la première catégorie d’adultes mise en servitude. Le sommeil de ces derniers, leurs activités diurnes, leurs relations sociales, leur carrière professionnelle étaient déterminés par les exigences de leurs jeunes enfants-patrons. Souvent au bord de l’épuisement, il leur fallait donc une grande quantité de professionnels adjoints, aux fonctions variées, pour exécuter le programme commandé par les enfants.
Les enseignantes ensuite étaient tellement mobilisées et éblouies par les compétences en inventivité comportementale de ces enfants qu'on avait eu soin de leur adjoindre de nombreux personnels chargés de "donner des services" comme on disait alors. Ce personnel ancillaire s'épuisait à déchiffrer les initiatives créatives des enfants afin de leur offrir en échange une inépuisable batterie de protocoles en tout genres, qui, s'il ne parvenait pas à endiguer la créativité comportementale de ces derniers, leur permettait de se perfectionner dans l'art de surprendre toujours plus ces adultes dévoués.
Plus bas dans la hiérarchie venaient un nombreux aréopage de personnels détenus dans des bureaux aux éclairages blafards, blasés par la vacuité de leur action, mais qui tentaient contre toute raison de se faire une place reconnue en désorganisant et réorganisant sans cesse le système des places attribuées à ces enfants extraordinaires. Ils construisaient pour cela des dispositifs sans cesse plus sophistiqués et déroutants, parfois spectaculairement dispendieux pour être médiatiquement visibles, mais le plus souvent, ils se montraient d'une ignoble pingrerie qui avait pour résultat d'augmenter le nombre d'enfants troublants embauchés dans cet étonnant projet de société.
Et pendant ce temps, ces enfants indignes et ingrats, absolument imperméables aux bons soins qu'on avait pour eux, continuaient sans vergogne à se vautrer avec bonheur dans leur ignorance de la valeur de l'argent, de l'épargne, du travail, de la hiérarchie. Ils constituaient au nez et à la barbe de l'ensemble du corps social astreint au labeur, une aristocratie qui vivaient aux dépens de celui-ci, dans une insouciance qui ne les faisaient même pas sentir coupables. C'est assez dire la puissance de leur position éminente dans la société d'alors.
Gageons que ce règne indolent ne durera pas toujours et qu'on saura bientôt renverser les choses et tirer profit de l'inventivité et de la diversité de ces êtres d'exception afin d'enrichir le corps social de leurs nombreux talents ignorés et inexploités. Ils pourront ainsi contribuer avec fierté et en toute équité, selon la diversité de leurs talents et désirs au développement d'une société inclusive."

mardi 3 décembre 2024

5ème anniversaire de l'Institut National pour l’Équité, l’Égalité et l’Inclusion des personnes en situation de handicap (INÉÉI-PSH)

Avec ma mandoline et les musiciens et chanteurs de la Gang à Rambrou pour : 


L’Institut National pour l’Équité, l’Égalité et l’Inclusion des personnes en situation de handicap (INÉÉI-PSH) est un organisme national, autonome, qui, par une offre de services et programmes, vise l’élimination de toute forme de violence et de discrimination envers les personnes en situation de handicap (PSH) de tous âges, de tous genres et de toutes origines ethnoculturelles. Nous contribuons à mettre œuvre la Convention sur les droits des personnes handicapées(CDPH) de l’ONU et la Politique à part entière du Québec.