Mes propos : 10'40 - 12'30 + 27'25 - 29'30 + 44'20 - 45'20 + 1h 03'20 - 1h 04'00
Le texte de mes réponses en cliquant ci-dessous...
Le blog de Jean Horvais (Professeur, département d'éducation et de formation spécialisées à l'Université du Québec À Montréal) parce que "... le plus beau métier du monde, après le métier de parent (et d'ailleurs c'est le métier le plus apparenté au métier de parent), c'est le métier de maître d'école..." Charles Péguy ------ Ne supra crepidam sutor iudicaret ! ------
Mes propos : 10'40 - 12'30 + 27'25 - 29'30 + 44'20 - 45'20 + 1h 03'20 - 1h 04'00
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Le scénario consistait à offrir au Prince pour le distraire de son ennui, une soirée avec des projections de séquences vidéo ainsi que des chansons sur scène.
Les comédiennes et comédiens de la troupe ont choisi des "scènes de rêve" dans leurs souvenirs de télévision ou de cinéma. Ils ont ensuite nommé des comédiennes et des comédiens professionnel·le·s qu'ils auraient envie de rencontrer pour jouer ces scènes ensemble.
La porte-parole de l'organisme, la comédienne Nathalie Coupal a fait appel à ses ami·e·s dans le milieu artistique. Danielle Proulx, Marina Orsini, Michel Charette, François Chénier, Vincent-Guillaume Otis, Sophie Moreau ont généreusement répondu "présent.
La veille de chaque jour de tournage avec l'une ou l'autre, nous avons eu une rencontre amicale et néanmoins professionnelle avec l'artiste invité·e. J'ai été témoin de belles discussions entre artistes qui se parlaient de leurs pratiques, de leur façon d'envisager leur travail, de leur façon d'apprendre un texte, de vaincre le trac, etc. Les artistes de la Gang à Rambrou ont montré une grande maturité dans leur réflexion sur leur travail. Les jours de tournage, dans les locaux, devant le mur vert peint pour l'occasion, nous avons vécu de vrais moments de travail professionnel concentré, sérieux, silencieux, sur le plateau. A l'écoute de Christian Roy (Compagnie Camion), le réalisateur et de ses co-équipiers.
Quel plaisir d'y participer (eh oui ! j'ai aussi été figurant !) et de voir le développement artistique des participants.
Projet et aventure avec APPROSH, à découvrir sur le site dédié que nous avons créé pour l'occasion.
Pour tout savoir, CLIC ! sur l'image ci-dessous...
Plus précisément , la page de notre conférence en équipe : CLIC !
Et celle de ma conférence : CLIC !
"Marie-Josée Taillefer et sa fille Rosalie Taillefer-Simard vont à la rencontre de familles dont un des membres vit en situation de handicap.
Dans l'épisode qui sera diffusé le 11 octobre 2022, on rencontre la famille de Juliette, dont la paralysie cérébrale cause diverses limitations motrices. Des conseils pour organiser la vie de famille lors de longs séjours à l’hôpital. Et des outils technologiques pour faciliter la communication."
Pour ma part, je suis interrogé dans cette émission durant quelques minutes à propos de l'éducation inclusive.
Pour voir l'émission au complet, très intéressante : https://www.amitele.ca/category/des-familles-comme-les-autres/media/juliette-grandir-dans-une-famille-nombreuse
Ci-dessous, l'extrait où je vaticine 😉 ! https://youtu.be/0EeCih5b45E
Éthique en éducation et en formation
Les Dossiers du GREE
Cette école d'été, que nous avons créée et encapsulée récemment dans un programme court de 2ème cycle (https://etudier.uqam.ca/programme?code=9024) est présentée ici sur le site de l'UQAM : https://etudier.uqam.ca/cours?sigle=FCM8000
Elle est aussi présentée ici dans sa version complète et précise avec ses contenus de 2022 ici : https://fcm8000.com/
et toutes les archives des précédentes écoles d'été sont ici : https://sites.google.com/view/fsh8000-2018/accueil
De plus, j'en ai parlé sur ce blog ici : https://ecolatre.blogspot.com/search/label/%C3%A9cole%20d%27%C3%A9t%C3%A9%20Droits
Cette année, j'y ai tenu les propos suivants lors de la dernière journée.
Je suis très heureux de prendre la parole durant cette école d’été à la création de laquelle j’ai eu le plaisir de contribuer en 2017. C’est un lieu de partage d’idées. Cet après-midi doit être festive et je vais devoir me livrer à une pratique pédagogique qui ne m’est pas familière et que j’essaie d’éviter autant que possible : une prise de parole de type magistral. Mais dans le cadre de cette école d’été, je vais tenter de vous partager quelques idées sans ennui.
J’aimerais aller avec vous à sauts et à gambades comme dit Montaigne car j’ai puisé dans tout ce que j’ai entendu durant la semaine pour construire mon propos sur le thème proposé : « L’inclusion dans une perspective de diversité ». Je me suis senti comme un étudiant devant un sujet de dissertation. Je vais donc prendre ce qui m’est apparu comme les bons morceaux de la semaine et ce qui continue à m’animer comme questionnement. J’aimerais vous partager ce questionnement en espérant qu’il soit aussi le vôtre afin qu’il continue à cheminer dans nos esprits. Mais je ne veux pas non plus me contenter de répéter ce que les intervenants ont dit pendant la semaine. Cependant, je vais peut-être aussi enfoncer certains clous !
4 jours de webinaires organisés par les délégations suisse, belgo-luxembourgeoise, québécoise et française de l’Association Internationale de Recherche scientifique en faveur des personnes handicapées mentales.Un panel international d’intervenants partage les derniers travaux de recherche en matière de déficience intellectuelle et suscite de nouvelles pistes de réflexion avec cet objectif ultime :
ACCOMPAGNER LA TRANSITION TOUT AU LONG DE LA VIE.
▪ Handicap et pratiques artistiques inclusives
Une conception et une pratique innovante d’accompagnement d’adultes ayant une déficience intellectuelle, dans le domaine de la culture et des arts et les résultats d’un projet de médiation culturelle, de formation et de qualification des participant-e-s.
● Jean Horvais, professeur à l’UQAM au Département d’éducation et formation spécialisées, Suzanne Beaulieu, directrice de la Gang à Rambrou et Pierre Vachon directeur, Action sociale et éducative chez Opéra de Montréal
Programme complet : https://www.airhm.net/wp-content/uploads/2022/04/15eme-congres-AIRHM-programme.pdf
Cette communication vise à présenter l’événement annuel « D’un œil différent » qui a lieu à Montréal, depuis bientôt 17 ans.
D’un œil différent est un mouvement inspirant et nécessaire avec une vision simple : offrir une belle plateforme de visibilité et communiquer une image positive et inclusive des personnes artistes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme (DI-TSA). En partenariat avec plusieurs organismes et dans le cadre de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, cet évènement culturel aux disciplines diversifiées démocratise l’art. Parce que l’art rime avec originalité et diversité. Une exposition composée d’environ 150 œuvres et créations collectives, théâtre, performances, danse, forums de discussion, ateliers d’art, démonstrations, visites commentées ou animation avec des groupes scolaires, etc. 12 jours de festivités qui invitent à la découverte de l’autre et à l’émerveillement. Indépendants ou exerçant au sein d’ateliers adaptés, les 200 artistes et performeurs qui y sont présentés vivent avec ou sans une DI-TSA, réunis par la passion et la volonté de provoquer des réflexions et des échanges entre publics, artistes amateurs ou professionnels
D’un œil différent sensibilise la communauté, favorise le développement et la participation citoyenne de ses exposants, contribuant ainsi à la reconnaissance voire à la professionnalisation des personnes vivant avec une DI-TSA dans le domaine des arts et de la culture.
Sur le site de l'ACFAS : https://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/89/600/625/c
L’intervention musicale et rythmique du programme APPROSH pour développer les interactions et la participation sociale des adolescents ayant un trouble du spectre de l’autisme
Les limitations des personnes autistes en ce qui concerne les interactions sociales font partie du tableau clinique de leur condition selon le DSM 5. Les milieux scolaires y répondent souvent par des pratiques qui considèrent que l’obstacle est tel que l’isolement de ces personnes – surtout lorsqu’elles développent des troubles graves du comportement – est nécessaire à leur prise en charge. Ainsi, les classes spécialisées mettent souvent en place des « espaces de travail individuels » qui isolent les élèves (Odier-Guedj, 2013).
Offrant une alternative, les musiciens du programme Arts Percussions Programme Recherches Organisation Sociale Humaine proposent aux milieux scolaires des interventions musicales et rythmiques prenant en considération la situation des élèves mais visant une socialisation et une participation sociale dans une perspective inclusive. Ils proposent des situations d’interactions musicales créatives qui suscitent l'évolution des comportements et l’engagement dans les apprentissages. Cette présentation propose les premiers résultats d’une recherche auprès d’adolescents vivant avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA) avec troubles du comportement. Cette recherche documente l’évolution des élèves concernant leurs habiletés interactionnelles et le développement de leurs apprentissages musicaux et sociaux (Horvais, à paraître). La méthodologie utilisée est basée sur l’observation directe et vidéographique de l’évolution des élèves d'une école spécialisée.
Si tu veux tout savoir, va vite voir le site : https://dodevenement.blogspot.com/
et n'oublie pas d'admirer les oeuvres : https://photos.google.com/share
Pour ma part, au terme d'une riche année de préparation avec une équipe de feu, j'ai eu le plaisir de l'inaugurer en musique avec diffusion via Zoom.
Puis, j'ai animé un focus-groupe "recherche" passionnant avec des intervenants en médiation artistique.
Et aussi, je suis revenu pour danser !
Il importe d'abord de leur exprimer qu'on est disposé à leur apporter le soutien nécessaire et à leur proposer d'exprimer directement leurs attentes. On découvre alors que la plupart de ces attentes sont assez basiques et sont partagées par d'autres étudiantes du groupe. Celles-ci n'y ont peut-être pas pensé ou cela leur parait moins nécessaire et elles ne l'ont pas explicitement demandé. Mais lorsqu'on met en œuvre ces "attentions", tout le monde en est satisfait.
Il est aussi profitable de signifier explicitement que l'inclusion, c'est l'affaire de toutes. Que la coopération et l'entraide entre nous (étudiantes et prof) sont la meilleure assurance pour la réussite de chacune. Les modalités pédagogiques mises en œuvre permettent à chacune d'en faire l'expérience probante par des travaux d'équipes structurés, des prises de notes partagées, des exposés réalisés par les étudiantes, etc.
Enfin, un soupçon d'inventivité et de recours à quelques outils et usages technologiques font la petite saveur qui donne le goût d'apprendre, de partager, de s'encourager...
En fin de parcours (et de réussite !) de son DESS, Sarah Isabel a eu la générosité de mettre par écrit son expérience qui témoigne du cette démarche accomplie ensemble. Elle m'a autorisé à la partager, sous son nom, sur ce blog. Je l'en remercie infiniment.
Le DESS intervention éducative auprès des élèves avec un trouble du développement sur le site de l'UQAM : CLIC !
"Je suis très fière de vous partager mon parcours comme étudiante de deuxième cycle et future diplômée. Depuis quelques années je rêvais de faire le programme d’intervention éducative auprès des élèves avec un trouble du développement. Cependant, j’avais certaines inquiétudes et réticences à reprendre des études universitaires : à cause de mon parcours académique atypique antérieur, de mes difficultés d’apprentissage, de mon vécu comme immigrante et d’autres handicaps tels que l’anxiété et le trouble de déficit de l’attention. Ces facteurs étaient pour moi sources d’appréhension car je craignais de ne pouvoir réussir. En fait, en ayant toujours vécu dans un régime de normalisation où je devais agir ou paraître comme les autres, cela a fait en sorte que tous ces éléments ont miné ma confiance en moi. Au bout du compte, la crainte de savoir que je devrais mettre les bouchées doubles pour compenser et de gérer la charge mentale impliquée, tout ça m’empêchait de me lancer dans ce précieux projet que je chérissais au moins depuis 10 ans.
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