samedi 19 décembre 2020

Nouveau programme en handicap et sourditude / Le programme unique dans la francophonie vise à favoriser l'exercice de la citoyenneté.

 Pour tout savoir sur notre nouveau programme : Programme court de deuxième cycle Handicap et sourditude : droits et citoyenneté (HSDP) - Concentration Handicap et sourditude : droits et citoyenneté

Le fruit d'un beau et long travail d'équipe pluridisciplinaire avec mes chères et cher collègues (Mouloud Boukala, Mireille Tremblay et Véronique Leduc) dont l'école d'été "l'École d'été de l'UQAM. Droits, citoyenneté et handicap: stratégies d'émancipation." a été la matrice.  https://sites.google.com/view/fsh8000-2018/accueil



Une pandémie qui a eu la délicatesse de se présenter à l’heure des GAFAM ! (BULLETIN DE LIAISON DU SYNDICAT DES PROFESSEURS ET PROFESSEURES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL - DÉCEMBRE 2020 - # 313)

 


mardi 8 décembre 2020

L'évaluation inclusive, c'est possible : un webinaire de l'AQEIPS

 En tant qu'administrateur de l'AQEIPS, chargé de co-organiser le troisième webinaire, j'ai proposé à une de mes étudiantes conseillère en services adaptés au collégial de partager son remarquable travail de fin de session en tant que conférencière dans notre webinaire. (voir l'ensemble du projet de l'AQEIPS sur son site : http://aqeips.qc.ca/projets/cua-2/


lundi 7 septembre 2020

Alterligence

Je nous offre ce néologisme pour tenter de dire une intelligence autre, une autre conception de l'intelligence, l'intelligence des autres, vivre en bonne intelligence avec les autres... L'alterligence, désigne le lien qui s'établit entre deux ou plusieurs intelligences lorsqu'elles cherchent à interagir pour s'associer, coopérer, collaborer, partager, créer... Cette rencontre lorsqu'elle débouche sur de la compréhension et du respect mutuels, produit de l'alterligence. L'alterligence est le produit, y compris au sens mathématique multiplicateur, de cette rencontre et ce qui en produit les fruits. 

L’alterligence est donc d’une part la capacité, le potentiel, dont chacun dispose pour entrer en relation, en interaction avec autrui. Sous cette forme, elle est invisible. Elle attend son heure.  

Son heure vient lorsqu’elle rencontre une autre alterligence et que se manifeste alors dans leur interaction, une alterligence en acte. Celle-ci peut être ressentie par les personnes qui interagissent et toute personne qui sait observer attentivement et avec sensibilité peut en être témoin voire mémorialiste.   

L'assignation institutionnelle à la catégorie "déficience intellectuelle" n'a pas de sens pour qui connaît celles et ceux qui sont ainsi désignés et exclus alors que toutes nos alterligences peuvent s'ouvrir au partage, à la co-création, à l'amitié.  

Chacun de nous peut devenir alterligent en rencontrant une alterligence différente de la sienne et dont il ou elle s'enrichit. Alors, ce qui paraissait faire obstacle pour cause de différence, devient atout par l'enrichissement produit pour l'un·e et pour l'autre. Et plus les alterligences sont différentes dans leur forme potentielle, plus leur manifestation en situation d’interaction peut être riche, surprenante, inspirante, etc. Et ainsi, plus notre alterligence personnelle et collective progresse, se développe.

Il importe de montrer, exposer, faire connaître tout ce que nos alterligences peuvent avoir de créatrices, d'inventives, et comment elles nous tiennent liées les uns les autres.  

Le montrer par l'évocation des créations, par les événements et initiatives, par la recherche... Tout un projet !

lundi 17 août 2020

Soutien à Jonathan Marchand

 

Ce matin, à l'atelier alphabétisation de la Gang à Rambrou, j'ai proposé que l'on prenne connaissance de l'action de Jonathan Marchand devant le parlement à Québec. 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1726042/personne-handicapee-jonathan-marchand-chsld-cage-parlement

Nous écoutons une de ces vidéos : https://www.facebook.com/coopassist/videos/786865942117416/ pour comprendre son combat afin de permettre aux personnes handicapées obligées de vivre en CHSLD d'en sortir pour habiter chez elles, si elles le souhaitent, et de disposer pour cela de l'assistance personnelle autodirigée

Les participants de l'atelier se montrent sensibles à cette juste revendication et nous décidons d'écrire un message de soutien à Jonathan. 

"Bonjour Jonathan, Nous sommes un groupe de participants de l'organisme La Gang à Rambrou (Montréal). C'est un centre où on fait des projets artistiques. On te comprend et on te soutient dans ta démarche. Certains d'entre nous ont participé à des manifestations pour obtenir le financement de services pour la déficience intellectuelle avec le mouvement PHAS. On aimerait pouvoir te rejoindre avec nos djembés pour faire de la musique avec toi. Au plaisir de nous voir en espérant que tu réussisses dans ton action. Sophie, Jonathan, Simon, Jean-Sébastien, François et Jean"

mardi 21 juillet 2020

Un travail final sur site internet

Trois étudiantes au Diplôme d'études supérieures spécialisées en intervention éducative auprès des élèves avec un trouble du développement viennent d'achever leur parcours dans les conditions particulières de la pandémie de COVID-19. Pour adapter le travail final qui consistait normalement - entre autres choses - à réaliser un projet de sensibilisation-formation dans leur école et/ou classe, je leur ai proposé de réaliser un site web pour présenter leur projet et ainsi le partager et le diffuser avant que de le mettre en oeuvre lorsque ce serait possible puis de le compléter par des traces de la réalisation concrète. Après quelques hésitations devant la nouveauté, elles se sont courageusement lancées dans la création de site web, assurées de mon soutien technique si nécessaire et munies d'un gabarit de site (Google sites et Padlet) que je leur avais préparé. 
Notre dernière séance Zoom a donné lieu à une présentation croisée des réalisations. 
Voici les liens vers leurs belles réalisations qui s'enrichiront donc prochainement. Elles y présentent déjà de belles ressources inspirantes. Cliquez sur chaque image extraite de leur site : 
https://fr.padlet.com/m_lapierre/projetdesensibilation

https://sites.google.com/view/projet-monsieur-madame/accueil

https://sites.google.com/view/verslascolarisationinclusiveco/mon-projet-de-sensibilisation-formation



lundi 22 juin 2020

Blog pour le nouveau projet Gang à Rambrou - Opéra de Montréal

CLIC  : https://rambrouopera.blogspot.com/
Pour soutenir les apprentissages des participants et garder une documentation sur l'ensemble de la démarche, j'ai créé pour l'équipe et tous les artistes de Rambrou, un blog. Il a été convenu entre nous d'y déposer aussi régulièrement que possible des messages qui rendent compte des activités et de l'avancée du projet.

lundi 8 juin 2020

Petite note : Dans la période de confinement qu'on vient (presque) de passer, qu'est-ce qui nous a manqué ?

Dans la période qu'on vient de passer, qu'est-ce qui nous a manqué? Qu'est-ce qu'on ne faisait pas auparavant et qui nous a été préjudiciable dans la période qu'on vient de traverser? Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ou qui a mal fonctionné du point de vue pédagogique dans la relation avec les élèves et dans l'accès des élèves aux apprentissages? De sorte que cela permette pour la période qui va s'ouvrir qui est celle d'un retour à l'école - avec une menace permanente, parce qu'on va vivre avec ça pendant des années, de devoir se confiner à nouveau - de se demander : à quoi faut-il que l'on se soit préparé?

Petite note sur l'éducation des personnes institutionnellement dites "avec déficience intellectuelle"

Quand on voit ce que l'on peut développer avec ces personnes dites DI/TSA lorsqu'elles sont rendues à l'âge adulte, on devrait en tenir largement compte dans le domaine éducatif et arrêter de s'obstiner à faire des choses qui ne leur apportent en définitive pas grand-chose dans leur vie quotidienne. Quand je pense au temps qui est passé dans les classes à faire des ateliers de cuisine en particulier pour faire des muffins alors que quasiment jamais ils n'en referont dans leur vie, de façon autonome en tout cas, mais qu'en revanche on les prive de développer toute leur créativité d'exprimer tout ce qui les habite en termes de pensée, d’imaginaire. C'est comme s'ils étaient réduits à n’être que des objets. On leur adresse, on leur impose des choses. Il en est de même pour les enfants ou les adolescents réguliers mais ces derniers ont les moyens de se défendre et de développer toutes sortes d'apprentissages en dehors de l'école en dehors de la classe, parfois même contre la classe et contre les pratiques scolaires.
Mais les personnes dont on dit qu'elles vivent avec une déficience intellectuelle n’ont pas ces moyens de défense. Elles sont prisonnières de ce que l'on leur impose. C'est une population qui est limitée à ce qu'on lui offre, or, ce qu'on lui offre est extrêmement réduit. C'est la réduction de ce qu'on offre aux autres à travers ce qu'on estime être strictement utile. C'est absurde parce que ce sont des personnes qui ne deviennent jamais des producteurs rentables au sens de notre société mercantilo-consumériste le conçoit. En revanche ce sont des personnes qui peuvent apporter à la société beaucoup d'autres choses, de la poésie, de la créativité etc. Elles ont d'autres qualités morales qui sont négligées, comme si elles n'existaient pas. Elles sont traitées comme des personnes malades, défectueuses, mineures. On prétend souvent développer leur autonomie mais en fait, on organise leur dépendance par l’apprentissage de l’obéissance et de la docilité.

Publication de notre article dans les Cahiers de la lutte contre les discriminations


NON-DISCRIMINATION DES ELEVES A BESOINS EDUCATIFS PARTICULIERS ET PERSPECTIVE INCLUSIVE DANS LES ECOLES PUBLIQUES ALTERNATIVES DU QUEBEC : LE POINT DE VUE DE PARENTS. (JEAN HORVAIS, MELANIE PARE, PASCALINE PACMOGDA)



mardi 19 mai 2020

D'un Oeil Différent : visite commentée en ligne via Zoom

Le 19 mai, j'ai été sollicité par la directrice de l'association Vie-Autonome Montréal pour organiser une visite commentée en ligne de l'exposition D'un Oeil Différent pour les membres de l'association, afin de leur proposer une activité culturelle via Zoom en cette période de confinement. Beau défi ! Que j'ai accepté de relever en mobilisant Cécile et Gabriel du comité d'organisation de DOD ainsi que Marven Clerveau, artiste qui expose régulièrement à DOD. Tous les trois se chargent habituellement des visites guidées pendant la période de l'expo à l'écomusée du Fier-Monde.
Ils ont sélectionné une trentaine d’œuvres sur les 250 environ du catalogue général. Je les ai mises en présentation dans un google slides. (voir ci-dessous)
Le jour venu à l'heure prévue, une dizaine de participants se sont connectés à la rencontre. Je joue le rôle d'animateur et mes trois complices commentent comme des experts. Parmi ces visiteurs, 2 personnes aveugles pour lesquelles j'ai improvisé une audio-description dont elles se sont dites satisfaites. Une amie française m'appelle sur FB en début de séance pour placoter un moment. Je lui propose de nous rejoindre sur Zoom et hop ! la rencontre est devenue internationale !
Nous avions prévu large pour le nombre d’œuvres. Les commentaires vont bon train, nous n'avons pas eu le temps de tout voir en 1 h 30. Mais tout le monde se dit très satisfait de l'expérience. 
Quelques jours plus tard, nous faisons le point pour noter ce qu'il faudrait améliorer : avoir des photos de meilleure qualité (mais le confinement n'était pas prévu!). Proposer à nouveau et à l'international. Soutenir l'interactivité en faisant choisir les œuvres qu'ils souhaitent commenter par les visiteurs. Organiser un focus-groupe d'artistes. Faire se rencontrer les artistes d'un organisme avec un groupe de visiteurs. Refaire en partenariat avec les bibliothèque pendant le mois de l'accessibilité. 
Et nous prévoyons déjà une nouvelle visite commentée en ligne le 18 juin.

vendredi 15 mai 2020

Rencontre conjointe du REPAQ en confinement, via Zoom

De la continuité… à condition de prendre des initiatives et d’inventer ! 
En relisant mes notes prises lors de la première rencontre conjointe du REPAQ en ligne, voici ce que j’en retiens :  
Les acteurs ·trices du REPAQ constatent que le confinement d’une part et le déconfinement sous contraintes d’autre part ne sont pas favorables à leurs choix éducatifs et pédagogiques, altèrent leur idée de l’école, voire anéantissent la forme scolaire idéale. Mais il leur semble malgré tout impossible de renoncer. Ce n’est pas parce que l’école institution s’arrête ou se remet en marche sous contraintes que les acteurs·trices cessent de vouloir vivre et faire vivre la communauté éducative scolaire. Alors, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils-elles se mobilisent en s’appuyant sur deux forces complémentaires en alternatif : 1. La continuité. Ce qui heureusement se faisait déjà et qu’il n’y a plus qu’à prolonger, amplifier, aménager ; 2. La créativité. Ce qui doit être inventé pour faire face aux circonstances voire faire de la contrainte une ressource pour la créativité.  

lundi 13 avril 2020

Ce que le confinement a changé dans mon programme de travail

Photo https://www.actualites.uqam.ca/2020/un-arc-en-ciel-sur-le-PK
Voici les activités professionnelles qui étaient inscrites à mon agenda et qui se trouvent annulées ou changées par la période de confinement.
  • Le 18 mars, dans le cadre de D'un Oeil Différent, j'avais organisé deux focus-groupes de 2 heures avec les intervenants en arts visuels des organismes participants. Annulé avec la fermeture de l'éco-musée du Fier-Monde. Je crée le site "D'un Oeil Différent en confinement" pour permettre un accès en ligne aux oeuvres présentées.
  • Le 19 mars, je devais faire une conférence sur le thème de l'éducation nouvelle et l'école alternative, histoire et actualité à l'association Troisième Avenue. Annulé.
  • Pour le cours ASS 7129 "Activité synthèse" qui se déroule sur les deux trimestres hiver-été, je dois remanier profondément la deuxième partie. Il était prévu que j'accompagne les étudiantes dans la réalisation de changements dans leurs pratiques et dans la réalisation d'une action de sensibilisation-formation dans leur milieu de pratique. Nous convenons qu'elles présenteront cette action sous forme d'un site web afin de ne pas perdre le profit de leurs recherches et de leurs apprentissages. Nous nous rencontrons une séance fois par semaine via ZOOM tout au long du confinement. 
  • Début mai, deux étudiantes sont inscrites en "ouverture technique" pour le cours ASS 7129. Pour elles aussi, nous convenons des adaptations nécessaires et nous prévoyons de nous rencontrer via Zoom une fois par semaine. Je leur propose des travaux sur la base de lectures dont elles partagent leur compréhension sur des documents google docs ou google slides.
  • A partir du 25 mars, je devais aller visiter en supervision les 20 étudiants de mon groupe-stage de 2ème année du Baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale. Des mesures ont été prises par la direction de programme et le bureau de la formation pratique pour reporter l'essentiel sur les stages de l'année prochaine.
  •  Le 26 mars, rencontre conjointe du Réseau des Ecoles Publiques Alternatives du Québec. Je devais continuer à animer l'atelier sur la révision des "17 conditions". Annulée. MAIS, le CA du REPAQ a proposé des rencontres hebdomadaires pendant le confinement pour réfléchir et proposer des initiatives de soutien aux écoles pendant la période.
  • Tous les mardis de 16 h à 18 h, je devais aller à la Gang à Rambrou pour les répétitions en vue de la reprise du spectacle "Prends Garde à Toi" le 31 mai prochain à la Maison de la Culture Mercier. Tout cela est annulé. 
  •  Le 1er avril, avec l'AQEIPS, nous avons réalisé une consultation sur Zoom pour discuter de l’accessibilité des cours à distance durant cette période de crise avec ses membres étudiant.e.s en situation de handicap (ÉSH), des membres du corps professoral du postsecondaire, des conseillers.ères en services adaptés, des représentant.e.s d’organismes de défense des droits, etc. Trente-six personnes ont participé.
  • J'étais inscrit pour l'atelier suivant, annulé par ce message :
    "Nous aimerions vous informer que l'atelier intitulé « L’intégrité scientifique, comment la respecter dans notre recherche? » prévu le 2 avril 2020 est annulé. Il sera possiblement reporté en automne 2020. Nous vous recontacterons pour vous informer de la nouvelle date qui sera retenue. Nous vous remercions de votre compréhension,
    Cordialement,  Nancy Lagrange. Secrétaire de direction. Doctorat en éducation. UQAM"
  • Le 8 avril et le 13 mai, je préside notre assemblée départementale en visio par Zoom. Préparation intense en particulier pour prévoir le dispositif permettant si besoin d'organiser des scrutins à bulletins secrets. Finalement, toutes les résolutions ont été adoptées à l'unanimité sans vote. Le DEFS est un département qui s'entend plutôt bien ! 😊
  •  Plusieurs séances de travail par ZOOM avec ma collègue Lucie Beaudry et les étudiantes à la maitrise que nous codirigeons car elles ont choisi un thème de recherche reliant handicap et danse.
  • Par téléphone le 8 avril : Actualisation du projet de recherche avec la Place des Arts. ZOOM programmé avec toute l'équipe le 24 avril.
  • Le 17 avril, ZOOM pour la sélection d'un·e professeur·e substitut. 
  • Le 18 avril, Les conversations Place Des Arts:  : Création professionnelle inclusive (Printemps écossais) Samedi 18 Avril, 17h à 18h Dans l'espace culturel Georges-Émile-Lapalme Cette causerie est précédée d'un atelier et spectacle de danse et musique traditionnelles écossaise. Je devais y intervenir comme panéliste. Annulé.
  • Le 24 avril : ZOOM avec l'équipe de profs de musique de la Gang à Rambrou pour élaborer des projets interactifs et musicaux en ligne en attendant la réouverture de la structure.
  •  Le 25 avril : AGA de l'AQEIPS, en tant qu'administrateur. Annulée.

  • Le 15 mai, le REPAQ réunit sa première rencontre conjointe via Zoom. 73 participants (enseignants, parents, directions, élèves, chercheurs) ont rendez-vous pour réfléchir aux deux questions que j'ai proposées lors des 4 réunions préparatoires via Zoom : 1. Comment avez-vous réussi à maintenir votre couleur d’école alternative dans les semaines qui viennent de s’écouler ? Quelles initiatives avez-vous prises en ce sens ? 2. Comment envisagez-vous de continuer à maintenir votre couleur alternative dans les semaines qui viennent ? Quelles initiatives allez-vous prendre en ce sens ? Nous avons eu 1 heure en 10 petits groupes puis 1 heure de synthèse. Voir détails dans l'article spécifique.
  • "Nous espérons qu’au moment de la réception de cette lettre vous êtes tous en bonne santé, ainsi que vos êtres chers. Le Comité d’organisation du IV Colloque franco-latino-américain de recherche sur le handicap a pris la décision difficile de reporter notre colloque de 2020 au mois de juin 2021. Dans ce contexte, nous souhaiterions informer les participants dont la communication a été acceptée pour 2020 qu’il ne leur sera pas nécessaire de soumettre une nouvelle proposition pour l’édition 2021 du colloque. Des instructions seront communiquées au cours des prochaines semaines afin de confirmer votre intérêt à participer au colloque de juin 2021." Nous avions soumis avec l'équipe du FSH 8000 une proposition qui a été acceptée. On nous suggère d'écrire dans notre CV : Nom, Prénom. « Titre de la communication et/ou de l'atelier ». IV Colloque franco-latino-américain de recherche sur le handicap, Université Laval, Québec, Canada, 25-27 juin 2020. Proposition acceptée, mais le colloque a été reporté."
  • "Dans la foulée de la préoccupation mondiale liée à l’éclosion du COVID-19, nous vous informons que le 8eCongrès Biennal (6, 7 et 8 mai 2020) du Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement (CQJDC) est reporté au 5, 6 et 7 mai 2021, et que la journée pré-congrès (5 mai 2020) est reportée au 4 mai 2021". Nous avions soumis Mélanie Paré et moi une proposition qui avait été acceptée. 
  • Le 5 mai : jury pour un séminaire de projet de recherche à la maitrise via Zoom
  • Réunions Zoom pour définir le nouveau projet de recherche avec La Place des Arts. 
  • Réunions Zoom pour définir le nouveau projet artistique de la Gang à Rambrou avec l'Opéra de Montréal.
  •  Le 15 mai, je fais le bilan des dernières semaines : j'ai mal aux oreilles... à raison de 6 à 8 heures quotidiennes avec les écouteurs de mon téléphone pour suivre les innombrables réunions Zoom. J'envisage l'acquisition d'un casque audio digne de ce nom. Je me renseigne auprès de l'université sur les financements possibles. Réponse : pas de financements prévus à présent. Je casse mon cochon pour un casque Marshall Major III Bluetooth et un répéteur wifi pour avoir du réseau jusqu'à mon petit bureau dans notre chambre afin de ne pas siéger en permanence dans le sofa du salon.
  • Le 21 mai, je passe l'après-midi à la Gang à Rambrou pour aider à aménager les locaux pour y accueillir des groupes restreints pour des activités en présentiel. ça fait du bien de réaliser une activité concrète et de revoir "pour vrai" quelques amis. On continuera la semaine prochaine. Deuxième séance le 25 mai. (Photos avant - après !)
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  •  Perplexité devant les demandes-injonctions uqamiennes et ministérielles :
Jour après jour, semaine après semaine, les perspectives changent pour la rentrée d'automne. Après avoir arrêté à la mi-mars les stages en milieu scolaire pour cause de confinement et s'être précipité pour imaginer non pas leur pure et simple annulation mais leur report partiel avec calculs savants des jours et contenus de cours à récupérer ... rien n'est plus sûr aujourd'hui (31 mai) car le 14 mai, le CA de l'UQAM a voté un trimestre d'automne à distance, quelques jours avant que le ministère de l'éducation ne déclare que les universités pourraient finalement recevoir 30 à 50% de leurs étudiants en présentiel. Oui, mais non finalement, en tout cas, pas à l'UQAM car le ministère selon une source "entendue dans les branches" n'avait compté qu'un mètre et non pas deux de distanciation ! 😂 ! 😷 !

Il y a aussi la cavalcade des demandes administratives : toutes les réponses qui vous sont demandées sous des formules du genre envoyées à 16 h : "le service XXX demande que vous lui transmettiez blablabla avant 17 h". Exemple : quels sont vos cours que vous pourrez donner à distance à la rentrée?

Cela pour répondre à la consigne du 15 mai :
"... le trimestre d’automne se déroulera selon les balises suivantes :
  • Toutes les activités qui s’apparentent à un enseignement de type magistral seront tenues en ligne et à distance.
  • Les séminaires, ateliers, travaux pratiques et toute autre activité d’enseignement ne requérant aucun aménagement particulier ni équipement spécialisé seront également tenus à distance.
  • Seules les activités exigeant un aménagement particulier ou un équipement spécialisé et qui ne peuvent se tenir autrement qu’en présentiel pourront se donner sur le campus.
  • Les contenus des cours seront accessibles en ligne de manière asynchrone dans la mesure du possible."
... devenue le 28 mai :
"... une transition ordonnée vers la prestation des cours en ligne et à distance, de coordonner ceux qui se donneront en présentiel et de préparer la rentrée étudiante, dont certaines activités se dérouleront également sur le campus. Ces modalités font partie des balises adoptées par le Conseil d’administration, qui cadrent bien avec l’intention ministérielle selon laquelle les universités et les collèges sont invités à offrir une partie de leurs cours en présentiel en septembre. À cet égard, notre université s’inscrivait déjà dans les orientations actuellement privilégiées par le ministère."

Et il est certain et pas surprenant que cela change encore - dans quel sens ? - d'ici la rentrée. 
Ce qui me gêne, c'est le sous-entendu de la situation. On fait comme si la règle générale de la pédagogie universitaire - ou plutôt son absence - c'est le cours magistral. Et que ce dernier est d'une facilité déconcertante à donner en ligne synchrone ou asynchrone, c'est à dire comme à la TV. On fait comme si ce qui nécessite le présentiel se limitait aux cours nécessitant aménagement et matériel. Je me demande si on entend par aménagement une configuration de tables et chaises permettant le travail coopératif ou si le sous-entendu, c'est qu'on ne parle en fait que de laboratoire avec du matériel spécifique. Et puis, en parallèle de tout ça, comme on sait que la formule à distance style TV ça ne marche pas, on nous propose de la formation en veux-tu en voilà à la fameuse "technopédagogie". Pour ma part, je connais passablement ces outils et leurs usages possibles autant qu'ils s'adaptent et sont utiles à ma pédagogie. Je m'en sers dans mes cours depuis pas mal de temps. J'en ai sans doute à apprendre, mais pas tant, parce que je n'ai aucune envie de devenir un autoproducteur de cours en ligne style "Youtoubeurre". Quant à l'injonction (résolution de la Commission des Etudes) à enregistrer tous nos cours donnés en ligne synchrones de façon à ce que les étudiants puissent y accéder ensuite en asynchrone en streaming s'ils n'ont pu être présents à l'heure de l'émission, c'est la négation définitive de toute pédagogie. ça veut dire que tous les efforts que tu as fait pour rendre le cours intéressant en synchrone à distance par de l'interaction, ça ne vaut rien puisqu'en asynchrone, des étudiants pourront en tirer le même profit ! Y'aurait pas comme une contradiction ? Sans compter les problèmes juridiques dont je ne suis pas spécialistes mais que le bon sens permet de pressentir : quid du droit à l'image du prof, des étudiants présents ? et qu'on ne me dise pas que la plateforme de streaming pourra utiliser toute réutilisation malveillante des vidéos. Je ne suis pas un grand spécialiste du hacking mais comme n'importe quel utilisateur quasi débutant, je sais quand même faire une capture vidéo d'écran. Bref, ça fait pas mal d'affaire qui demandent des éclaircissements avant la rentrée de l'automne. 

Tout cela va bien avec l'annonce du ministère pour fournir 200 000 ordinateurs aux élèves qui n'en disposent pas encore, au cas où il faudrait continuer ou reprendre l'école à distance. Pour quelle pédagogie ? basée sur quelles habitudes de travail ? accompagnée comment ? par qui ? mystère et boule de gomme. Il n'y a qu'à construire la cathédrale, les fidèles finiront bien par venir... ou pas ! Touchante, cette foi indéracinable en la technocratie comme solution universelle à tous les problèmes! La même foi qui a fait placer un tableau numérique dans chaque classe, sans doute.


  •  A SUIVRE...
    https://blog.grsmontreal.com/wp-content/uploads/2020/03/covid19_700x1050.jpg

    BONUS : du 16 mars au 3 avril environ, j'ai été malade. Quelque chose dont les symptômes ressemblaient fort au COVID-19. H.S., le gars ! Le 24/03, je suis allé à la clinique de dépistage qui venait de s'installer sur la place des Festivals. Le 29/03, j'ai eu la réponse : NEGATIF ! OUF! Mais, bon, il m'a fallu encore quelques jours avant de reprendre une activité normale.

jeudi 2 avril 2020

Pour une pédagogie scolaire et universitaire rénovée au-delà du confinement

J'ai participé hier à deux belles réunions via Zoom, en rapport avec le confinement actuel. Le matin, le CA élargi du Réseau des Ecoles Publiques Alternatives du Québec (REPAQ), l'après-midi, en tant qu'administrateur, avec les membres de l'Association Québécoise pour l'Equité et l'Inclusion au Post-Secondaire (AQEIPS). Je rapproche ces deux réunions pour en donner un aperçu car ce que j'y ai entendu et partagé m'a semblé très lié. Le point commun des deux réunions, c'est le plaisir retrouvé de se parler. Parler au groupe, mais aussi se livrer à de subtiles apartés par le "chat". Isolés physiquement, nous sommes néanmoins dans l'action au sens arendtien, politique, du terme. 

Au REPAQ, enseignants, directions, parents, chercheurs, alliés (et élèves à la prochaine réunion hebdomadaire de ce genre désormais programmée) se retrouvent pour partager sur leurs initiatives en temps de confinement, pour envisager des développements élargis et profitables au réseau (et au-delà si possible). La préoccupation première, c'est de maintenir les liens communautaires. On s'appuie sur la confiance dans l'inventivité aussi bien des adultes que des enfants. Les écoles alternatives pratiquent depuis bien longtemps les stratégies coopératives, la valorisation des initiatives, le soutien mutuel, la confiance dans le désir d'apprendre, la recherche du sens et de la finalité des activités d'apprentissage. Elles cherchent du moins avec honnêteté et obstination les moyens de toujours s'améliorer en ce sens. C'est inscrit dans leurs fondations. Alors, le moment de la crise venu, elles peuvent s'appuyer sur cette tradition et développer avec les dispositifs différents (essentiellement numériques mais pas uniquement) que la situation impose, des initiatives démultipliées de partage, de mise en commun, de réseautage afin d'animer la vie communautaire au sein de laquelle des apprentissages profitables se développeront, inattendus et surprenants. Les acteurs de l'école alternative en ont la conviction, ces apprentissages se produiront. Inutile de s'inquiéter a priori de savoir lesquels et de les diriger dans la raideur illusoire de la "continuité pédagogique" à la française. C'est l'ensemble de la collectivité et chaque individu en particulier selon son tempérament qui vont apprendre. Et la question se pose dès maintenant de porter l'attention sur ce qui est prometteur et qu'il faudra prolonger au-delà du confinement pour ne pas rester englué dans une situation qu'il est raisonnable d'estimer ponctuelle même si elle est susceptible de se reproduire. 

A l'AQEIPS, il s'agit de partager sur la diversité des situations auxquelles sont confrontés les étudiants handicapés dans leurs CEGEPs et leurs universités. En dépit de la subtile délicatesse dont sait se parer la prose administrative des directions universitaires pour rassurer, la réalité sur le terrain est moins facile qu'on voudrait le faire croire. Et les étudiants qui se trouvent pour de multiples raisons, parmi lesquelles le handicap, en situation fragile - parfois cumulée avec d'autres précarités -  sont les derniers auxquels semblent penser les thuriféraires de la technopédagogie. La conviction qu'il suffit de passer sur le canal "en ligne" les cours magistraux et les évaluations sommatives habituellement réalisées en salle de cours fait fi des difficultés rencontrées par celles et ceux auxquel·le·s sont destinés ces contenus d'enseignement. Parmi les difficultés rencontrées, outre celles de dimension sociale (isolement, perte de revenu...) il y a tout d'abord l'inquiétude de celles et ceux qui se sentent informé·e·s en derniers, tenu·e·s pour de simples exceptions dont la situation ne devrait pas entraver le train du progrès. Plus concrètement, il y a aussi les nouvelles applications de travail qui apparaissent et dont l'usage n'a pas été préparé et n'est parfois que médiocrement accessible. Sans compter les applications auxquelles les étudiant·e·s avaient accès par du matériel mis à leur disposition sur le campus mais pas installé sur leur matériel personnel. En matière d'évaluation, il y a aussi de l'inquiétude pour les ententes d'évaluation modifiées sans préciser ce qui adviendra des accommodements initialement prévus en compensation du handicap. 
A travers toutes ces inquiétudes, on sent que c'est tout une pédagogie essentiellement descendante, magistrale quand bien même elle se parfume de modernité dans ses outils et l'activité qu'elle est sensée produire chez l'étudiant·e qui est en cause lorsque survient la crise. Les pratiques et les outils de la coopération ne sont ni connus ni reconnus. Cette pédagogie qui mise sur la solitude du coureur de fond étudiant, sur la compétition, a des pieds de plomb dans une situation où il faudrait savoir collaborer et se soucier de ne laisser personne de côté. Saurons-nous en tirer les leçons pour l'avenir  et récuser définitivement le modèle industriel de la distribution des connaissances ?
(photos : collection personnelle de l'auteur prises lors de l'exposition Art Brut Japonais où la prise de vue était autorisée)

samedi 28 mars 2020

Trop d'école ? (confinement oblige...)

Félix Turlupin, un ami pédagogue à l'humeur parfois chagrine, me prie de publier le texte suivant où il fulmine sur l'obsession virale qui vient de naître avec le confinement dû au COVID-19 : faire faire l'école à la maison par les parents par le truchement des enseignants, agents infiltrés de la continuité pédagogique en ligne. Les uns et les autres n'en peuvent mais... et ne devraient pas dire merci aux promoteurs de l'idée, qu'ils soient ministres ou influenceurs auto-proclamés.

mardi 17 mars 2020

D'un Oeil Différent 2020

Mercredi12 mars, c'était une belle fête pour l'inauguration de DOD et l'ouverture de la Semaine de la Déficience Intellectuelle. Comme chaque année, les artistes avaient rivalisé de créativité, d'imagination pour charmer les visiteurs venus en grand nombre. 
Le lendemain, j'ai pu animer comme prévu deux focus-groupes avec des artistes. Je les ai invités à s'exprimer sur leur processus créatif, sur leurs sources d'inspiration, sur leurs émotions face à leurs propres oeuvres et face aux oeuvres des autres etc. Passionnant ! Tout est enregistré et n'attend plus que du temps pour en tirer la substantifique moelle. 
Malheureusement, la pandémie de Coronavirus (ou COVID-19) a entraîné le lendemain la fermeture de l'écomusée du Fier-Monde et par conséquent l'annulation de toutes les activités prévues jusqu'au 22 mars. Parmi celles-ci, j'avais convié pour deux focus-groupes les intervenants qui animent les ateliers artistiques. Ce n'est que partie remise ! 😟

Voir D'un oeil différent CLIC !
Et même en version virtuelle pour cause de confinement : CLIC !
photo SQDI

lundi 9 mars 2020

Programme AGIR avec force et bienveillance pour contrer l'intimidation

Un beau travail d'équipe auquel j'ai eu le plaisir de participer dans le comité conseil, essentiellement pour la méthodologie et la pédagogie dans la conduite du projet. 
A retrouver en intégralité ici : https://prendsgardeatoi.rambrou.ca/
A utiliser et diffuser sans modération... 

mardi 3 mars 2020

La différenciation pédagogique avec les enseignants des Muses


Les Muses, centre des arts de la scène, "est une école unique en son genre qui offre une formation professionnelle en théâtre, danse et chant à des artistes vivant une situation de handicap (déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme, limitations physiques ou sensorielles). Son programme de formation propose un encadrement favorisant l’intégration des élèves avancés et des finissants dans le milieu artistique professionnel."
Son équipe pédagogique forme des élèves aux allures d'apprentissage très diverses et s'interroge sur les apports d'une réflexion sur la différenciation pédagogique. Nous convenons que je propose un après-midi de formation sur ce thème.
Avec les six profs participants, nous commençons par l'écriture par interview croisée de la description d'un de leurs cours (ou séquence de cours). A cette occasion, lors de la mise en commun, ils nomment quelques-unes des difficultés rencontrées eu égard à la diversité des élèves.
Ensuite, je leur présente ce que le milieu scolaire et les milieux de la recherche nomment différenciation pédagogique. (voir le diaporama ci-dessous)
La discussion fait apparaitre les particularités de la pédagogie appropriée aux arts et à la créativité. Elle diffère nettement de la pédagogie scolaire usuelle car elle ne repose pas sur une liste fixée à l'avance d'objectifs très ciblés d'apprentissages circonscrits à chaque séance. C'est d'abord une mise en situation, une mise en action sur la base de consignes ou d'indications minimales, où on se confie à l'idée que les élèves vont faire par eux-mêmes des découvertes et des apprentissages par essais-erreurs, tentatives et répétitions. Cela procède plus de l'exploration d'un territoire que du parcours d'un chemin balisé. En ce sens, nous avons pu constater que cette démarche est spontanément différenciatrice. Ainsi les profs des Muses font-ils de la différenciation comme M. Jourdain faisait de la prose. Cependant, cette séance a permis de prendre conscience un peu plus précisément de ce qui se jouait en se demandant ce qui dans la diversité des propositions faites aux élèves comme situation d'apprentissage pouvait relever d'une variation soit sur les contenus, soit sur les processus, soit sur les structures, soit sur les productions.
Nous avons évoqué le fait que les apprentissages - leurs étapes - sont souvent nommés à travers les rétroactions données aux élèves. C'est dans ce moment qui suit l'action que l'enseignant·e dialogue avec l'élève pour l'aider à identifier ce qui constitue pour lui ou elle un progrès dans l'apprentissage de son art. Je pense qu'il serait intéressant à cet égard d'observer ces rétroactions pour identifier à travers leurs formulations différentes catégories de préoccupations qui reflètent autant d'objectifs d'apprentissage poursuivis. Par exemple, ce qui relève de l'émotion, de la maitrise du geste, de la parole, de la voix, de l'initiative, de l'interaction avec autrui ou avec du matériel, du placement etc.
Ainsi, on pourrait constituer une grille d'observation de chaque élève qui serait un outil utile pour l'évaluation. La réflexion va donc pouvoir se poursuivre...




vendredi 28 février 2020

D'un Oeil Différent 2020 en avant-première à l'UQAM

Comme chaque année, nous installons pendant deux jours un aperçu D'un Oeil Différent en avant-première à l'UQAM. Les organismes participants envoient des petites délégations d'artistes pour rencontrer la communauté uqamienne et l'inviter à venir voir la totalité de l'exposition à l'écomusée du Fier-Monde du 11 au 22 mars prochain.






C'est aussi l'occasion de faire connaitre l'UQAM à ces artistes qui n'ont pas la chance de pouvoir poursuivre des études à l'université. Pourtant, ils expriment une soif de connaissance dans beaucoup de domaines et ils ont aussi bien des choses à enseigner au milieu universitaire pour qu'il devienne plus inclusif. A leur demande, nous avons fait une "visite guidée" des salles de cours, du laboratoire et pour finir, de mon bureau! Belles journées et belles rencontres !

samedi 22 février 2020

Conférence Art inclusif : Modèles et pratiques au Québec et en Écosse (Place des Arts le Le 18 avril 2020)

Des organismes et des intervenants du milieu artistique professionnel consacrent leur pratique à des projets intégrant des personnes vivant avec des besoins particuliers. Ayant à cœur l’équité humaine, ils œuvrent à favoriser l’inclusion de ces personnes aux arts, à la création professionnelle mais aussi à leur intégration aux différentes sphères de la vie quotidienne. Quels sont les bienfaits de ces initiatives pour les participants et pour la société? Quels moyens prendre pour sensibiliser davantage le public à ces réalités, changer les perceptions et ainsi dissiper le malaise? À l’occasion du Printemps écossais de la Place des Arts et de la présentation de Four go wild in wellies de la compagnie écossaise Indepen-dance, la Place des Arts propose de réfléchir à ces questions et mettre en lumière des pratiques et des modèles existant au Québec et en Écosse.
  • Producteur / Diffuseur : Les rendez-vous Place des Arts
  • Salle : Salon Urbain
  • Animateur : Marco Pronovost
  • Invités du Québec : France Geoffroy - pionnière de la danse intégrée au Québec et Jean Horvais - professeur au département éducation et formation spécialisées de l'UQAM
  • Invités d'Écosse : Karen Anderson - directrice artistique de Indepen dance, Neil Price, artiste de Indepen dance et James Mackenzie-Blackman, Directeur général, Eden Court 
Et en avant-première lors de la présentation du Printemps Ecossais, j'ai été initié à la danse traditionnelle : 
📷 : Thibault Carron sur la page FB de la Place des Arts