jeudi 25 août 2022

Des familles comme les autres : interview

"Marie-Josée Taillefer et sa fille Rosalie Taillefer-Simard vont à la rencontre de familles dont un des membres vit en situation de handicap.

Dans l'épisode qui sera diffusé le 11 octobre 2022, on rencontre la famille de Juliette, dont la paralysie cérébrale cause diverses limitations motrices. Des conseils pour organiser la vie de famille lors de longs séjours à l’hôpital. Et des outils technologiques pour faciliter la communication."

Pour ma part, je suis interrogé dans cette émission durant quelques minutes à propos de l'éducation inclusive. 

Pour voir l'émission au complet, très intéressante : https://www.amitele.ca/category/des-familles-comme-les-autres/media/juliette-grandir-dans-une-famille-nombreuse  

Ci-dessous, l'extrait où je vaticine 😉 ! https://youtu.be/0EeCih5b45E



mardi 23 août 2022

L’évaluation des projets artistiques inclusifs : Un article de la revue Éthique en éducation et en formation Numéro 12, été 2022, p. 111–126


Mon article paru dans la revue :

Éthique en éducation et en formation
Les Dossiers du GREE

Numéro 12, été 2022 La subjectivation au crible des dispositifs éducatifs contemporains Sous la direction de Maryvonne Merri, Christophe Roiné, Gustavo Barallobres et Sophie Grossmann
 
Résumé

Cet article présente une démarche de recherche et d’évaluation centrée sur l’activité artistique et les apprentissages qu’elle engendre : cette démarche vient contester une limite plus ou moins consciemment posée à la reconnaissance des personnes handicapées comme artistes réalisant une authentique expérience esthétique (Dewey, 1934). Un a priori validiste veut que, lorsqu’il s’agit de personnes institutionnellement identifiées comme vivant avec une déficience intellectuelle, les activités artistiques qui leur sont proposées sont le plus souvent motivées par des prescriptions à intentions thérapeutiques ou sociales présupposant un hypothétique transfert des bénéfices de la pratique artistique dans d’autres domaines de leur existence : leurs comportements, leur participation sociale, leur « bien-être », etc. Même si les bénéfices qu’apporte l’activité artistique à l’être humain sont difficilement contestables, s’arrêter à cette appréciation générale pour ces personnes les prive d’emblée d’accéder à une reconnaissance en tant qu’artistes par le fait que leur pratique est instrumentalisée à des fins externalisées.
https://www.erudit.org/fr/revues/ethiqueedufor/2022-n12-ethiqueedufor07103/1090446ar/
https://id.erudit.org/iderudit/1090446ar