
Le blog de Jean Horvais (Professeur, département d'éducation et de formation spécialisées à l'Université du Québec À Montréal) parce que "... le plus beau métier du monde, après le métier de parent (et d'ailleurs c'est le métier le plus apparenté au métier de parent), c'est le métier de maître d'école..." Charles Péguy ------ Ne supra crepidam sutor iudicaret ! ------
vendredi 5 décembre 2014
La Transition Ecole-Vie active aux Journées Nationales du Domaine social et médico-social des PEP 2014
dimanche 23 novembre 2014
23 novembre 2014 : rencontre du réseau parents du REPAQ
vendredi 7 novembre 2014
7 novembre 2014 : rencontre conjointe du Réseau des Ecoles Publiques Alternatives du Québec. (REPAQ)
Nous avons procédé en deux temps.
1. Exposé (par JH) :
Histoire éducation spécialisée – d’où ça vient ? Quelles ont été les questions et les approches des précurseurs ?
La conviction que les élèves qu’on appelle aujourd’hui HDAA sont éducables a une histoire.
Il importe de comprendre que nous redécouvrons sans cesse des questions éducatives que d’autres ont affrontées mais que nous les retrouvons dans un nouveau contexte. Ainsi en est-il de la place de l’approche médicale, rééducative…
Commencer à se forger une culture partagée sur ces questions.
(Voir aussi le texte de Charles Gardou distribué aux participants et accessible à l’adresse : http://formation.ac-clermont.fr/cadres/conference/conference12_13/ConfClermont18Oct12.pdf)
2. Échanges :
Nécessité de se concerter pour se co-former à éduquer et instruire les enfants à défi. Dans une EA, être des parents co-éducateurs.
Confiance en l’EA pour faire vivre un enseignement profitable à tous quelles que soient les différentes allures d’apprentissage.
Face à ces défis, habituellement, les enseignants invoquent souvent le manque de moyens et les autres parties prenantes à la discussion, le manque de formation des enseignants sans qu’on définisse clairement de quelle formation on parle. Formation à quoi ? à la pédagogie ? à une approche psycho – médicale… ? à la connaissance des incapacités, déficiences, troubles... Or, la formation en particulier initiale ne peut être l’unique viatique pour une vie professionnelle. Il faut l’enrichir de formation continue, laquelle n’a pas forcément besoin de cours magistraux mais surtout de réflexion partagée.
Reconnaître sa propre vulnérabilité et laisser aussi réorganiser l’espace par les élèves. Leur laisser plus de place. Renoncer à être l’enseignant tout puissant. Ne pas cristalliser une approche, accueillir l’individu comme il est. Penser la classe comme un écosystème, un contexte au sein duquel chaque individu exprime ce qu’il est, avec ses forces et ses faiblesses. Dans cette compréhension, un handicap, un trouble n’est pas exclusivement imputable à la personne, à l’élève, mais résulte de l’interaction entre ce qu’il est et le contexte où il est placé. Songez par exemple que pendant environ 1/3 de leurs vies des personnes ayant une déficience intellectuelle n’en sont pas handicapées… quand elles dorment !
On distingue deux voies complémentaires pour poursuivre cet atelier : travailler sur les principes, bâtir une culture partagée ET travailler concrètement par étude de cas évoquant des situations concrètes, des faits décrits, autour desquels chacun peut réfléchir à différentes options réalistes dans le contexte donné. (pas de solution en yakafokon.) et fidéliser le groupe pour en faire un groupe de travail.
mardi 4 novembre 2014
Lancement du livre réussi! «La famille et la personne ayant un trouble du spectre de l’autisme»
Ma participation : chapitre 7 avec Marie-Eve Boisvert sur les adolescents et jeunes adultes et leur famille.
mercredi 8 octobre 2014
3 octobre 2014 : rencontre conjointe du Réseau des Ecoles Publiques Alternatives du Québec. (REPAQ)
Voici les thèmes et les questions essentiels qui sont apparus:
Qu’est-ce que notre école fait pour ces élèves ? qu’est-ce qu’on pourrait faire de plus, de mieux ?
On veut beaucoup l’inclusion, mais qu’est-ce qu’on est capable de faire ?
Et puis, de quels élèves parle-t-on ? Quel sens donne-t-on à l’expression "élèves à défis particuliers » ? (à rapprocher de l’expression du MELS : élèves HDAA (Handicapés ou en Difficulté d'Apprentissage et d'Adaptation). Sont-ce les mêmes élèves ?)
Pour les parents des enfants à défis particuliers, c’est la question de l’admission qui demande à être travaillée afin qu’ils ne se limitent pas à la recherche d’une solution pour leur enfant « différent » mal accepté en école régulière, mais qu’ils entrent dans les principes de fonctionnement de l’école alternative.
Comment ne pas « perdre » ces élèves parfois moins autonomes au sein d’un fonctionnement qui privilégie l’autonomie.
Le caractère spécifique des écoles alternatives risque de se perdre si on y accueille une trop grande proportion d’élèves HDAA. D’autant que si l’école alternative est attractive pour ces élèves, on n’y a pas toujours l’offre de soutien nécessaire.
Comment introduire dans la pédagogie de l’école alternative des modèles d’intervention préconisés qui sont très « techniques" par exemple pour les élèves autistes ? Quels sont les autres pratiques pédagogiques inclusives possibles ?
Il faudrait « outiller », former les enseignants. Les enseignants des écoles alternatives ne sont pas formés en adaptation scolaire. Cela conduit à la question de la différenciation pédagogique.
Pourtant, une conviction s’exprime : les enseignants se perfectionnent dans leur pratique professionnelle avec ces élèves. En particulier lorsqu’ils sont attentifs aux forces, aux capacités, aux désirs de ces élèves, lorsqu’ils quittent la vision défectologique. De ce fait, une attention à ces élèves permet de développer une meilleure pratique pédagogique profitable à tous les élèves.
lundi 6 octobre 2014
19 septembre 2014 : Communication au congrès 2014 de l'AIRHM à Beaune (France)
Congrès 2014 de l'Association Internationale de Recherche scientifique en faveur des personnes Handicapées Mentales. (AIRHM)
Créativité des pratiques sur le terrain: voies nouvelles pour la recherche
Du 18 au 20 septembre 2014 , Beaune, France
Les actes du congrès CLIC !
Une belle rencontre, la responsable de l'association Eg'Art dont l'objet est de "Permettre aux personnes isolées autodidactes ou dans une situation potentiellement porteuse d’exclusion (en situation de handicap mental ou psychique, enfermement, maladie…) ayant un talent avéré dans le domaine des arts visuels, d’exposer et de vendre leurs œuvres (peinture, dessin, sculpture, installation, photographie, vidéo…). CLIC !
Ma communication :
Les apprentissages professionnels en IMPro : ambitions et réalisations
mardi 30 septembre 2014
Brochure spéciale de "Fenêtres sur cour" la revue du SNUIPP : Pour que l’inclusion fasse école
Voici un aperçu de ma contribution :
mardi 27 mai 2014
mardi 25 mars 2014
mercredi 12 mars 2014
D'un Oeil Différent
Comme l'an passé, D'un Oeil Différent, c'était formidable.
Tout d'abord les oeuvres des artistes exposés :
Et puis, de beaux rendez-vous pour tous les publics, parmi lesquels, un après-midi pour réfléchir à l'avenir de cette magnifique initiative... ludique et efficace.
vendredi 21 février 2014
Enseignant(e) et éducateur (trice) : quelle complémentarité pour agir ensemble ?
mercredi 15 janvier 2014
Accident de publication ! un article accepté qui n'a pas paru pour cause de fermeture de la revue
Voici le courriel reçu de ma correspondante qui devait coordonner le numéro qui n'a jamais paru
Bonjour Jean,Après des problèmes avec des articles et des auteurs qui se sont désistés, nous sommes face à une nouvelle interrogation dans la coordination de l’ouvrage. Nous sommes en train d’étudier la possibilité de coordonner un numéro de revue en sciences humaines et sociales, STH étant en fin de publication, nous serions son dernier numéro. Nous prendrons notre décision en fonction de l’intérêt scientifique de publier dans une revue SHS ou STH chez Hermès Lavoisier.
Si tu souhaites soumettre ton article pour une autre publication, nous comprenons. Sinon, nous ne désespérons pas de pouvoir publier ces articles...
Je te tiendrai informé dès que possible. Bien à toi,
